Der angelsächsische Kapitalismus [1]) ist nur ein Modell unter anderen. Das zweite ist das korporatistische Modell Japans [2]). Und das dritte Modell?
„C’est celui du capitalisme social-démocrate, dans lequel la négociation entre patronat, syndicats et représentants de l’Etat est l’outil privilégié pour assurer la compétitivité à long terme, la progression permanente du revenu dans le respect de la plus grande égalité possible. En Suède, le chômage a été contenu jusqu’en 1989 grâce à la conjonction d’une politique de change, d’une flexibilité salariale négociée, de la création d’un grand nombre d’emplois dans les services sociaux publics et de politiques de formation actives. Le modèle est entré en crise sous l’effet de la contraction des débouchés extérieurs, de l’internalisation des grandes firmes suédoises et, surtout, des limites fiscales à un essor continu de l’emploi public, dans un contexte où les jeunes générations remettaient en cause la faible ouverture de la hiérarchie salariale." (Boyer 1999a)
Die anderen europäischen Länder sind Mischungen dieser Grundtypen, wobei in Deutschland wie in Frankreich dem Staat jeweils eine größere wirtschaftliche und regulierende Rolle zufällt, welche die Kräfte des Marktes zusammenhält. Die Typen des Kapitalismus, die sich bislang mehr oder weniger gut weltwirtschaftlich ergänzt haben, geraten durch die Globalisierung zunehmend in einen Systemwettbewerb. Die Ausleseregel dieses Wettbewerbs ist indessen wie beim Schwarzen-Peter-Spiel oder beim Geld:
Das schlechte verdrängt das gute.[3])
Die tatsächliche Fortschrittslinie entfesselter „Marktrationalität“ verläuft nicht hin zu vernünftigeren Lebensverhältnissen, sondern hin zur Verdrängung des einigermaßen Guten durch das Billigere, wobei die Kosten verminderter Qualität auf die Seite derer verlagert werden, die sich nicht dagegen wehren können
Das ist nur eine Seite des Klassenkampfes von oben, welcher sich hinter der wirtschaftspolitischen Dominanz des Neoliberalismus verbirgt.
[1]) „En Nouvelle-Zélande, en Australie, au Canada et à un moindre degré an Angleterre prévaut, comme aux Etats-Unis, un capitalisme de marché. Ce mécanisme gouverne la quasi-totalité des sphères de l’activité économique et sociale: l’innovation est stimulé par l’appropriation individuelle de ses bénéfices et s’organise sur la base d’un respect strict des droits de la propriété intellectuelle, l’accès à l’éducation est régi par un calcul en termes de rendement du capital humain, l’allocation du crédit passe par des marchés financiers extrêmement sophistiqués et la législation vise à maintenir une vigoureuse concurrence. La compétition prévaut aussi en matière de programmes et de carrières politiques, et l’accent est mis sur la limitation du pouvoir de l’Etat central, ce qui implique une faible couverture sociale et une fiscalité peu redistributive. Malheur aux vaincus, car la puissance et la gloire vont vers les entrepreneurs qui réussissent." (Boyer 1999a)
[2]) „Le capitalisme méso-corporatiste est bâti, au contraire, sur une myriade de processus de coordination des forces du marché. Ainsi, au Japon, l’innovation résulte de la mise en commun de savoir-faire pratiques, dont la constitution suppose une grande stabilité de la main-d’oeuvre qualifiée au sein de la firme, qui est le lieu où coopérent gestionnaires et salariés (plus qu’elle n’est la propriété et l’objet du contrôle d’actionnaires). La sélection des élites est confiée au système éducatif plus qu’à la mobilité sur le marché des professionnels hautement qualifiés." (Boyer 1999a)
[3]) „Nous vivons donc une période paradoxale: le capitalisme triomphe mais c’est l’une de ses formes les moins prometteuses qui tend à l’emporter sur d’autres. La loi de Gresham, qui dit que ‘la mauvaise monnaie chasse la bonne’, s’applique globalement: à long terme les ‘mauvais’ capitalistes, inégalitaires, peu efficaces mais flexibles, chassent les ‘bons’, assez égalitaires, plus efficaces mais trop lents face à la conjoncture courte." (Boyer 1999a)
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen