Dies ist der gebündelte Versuch einer Replik auf: Karl R. Popper, Das Elend des Historizismus, was eine Replik darstellte auf: Karl Marx, Das Elend der Philosophie, was eine Replik darstellte auf: Proudhon, Die Philosophie des Elends

02.10.2005

Wettbewerb der Kapitalismus Modelle

Der angelsächsische Kapitalismus [1]) ist nur ein Modell unter anderen. Das zwei­te ist das kor­poratistische Modell Japans [2]). Und das dritte Modell?

„C’est celui du capitalisme social-démocrate, dans lequel la négociation entre pa­tronat, syndicats et re­présentants de l’Etat est l’outil privilégié pour assurer la compétitivité à long terme, la progression per­ma­nente du revenu dans le re­spect de la plus grande égalité possible. En Suède, le chômage a été con­te­nu jus­qu’en 1989 grâce à la conjonction d’une politique de change, d’une flexibilité sa­lariale négociée, de la création d’un grand nombre d’emplois dans les ser­vi­ces sociaux publics et de politiques de for­ma­ti­on actives. Le modèle est entré en cri­se sous l’effet de la contraction des débouchés extérieurs, de l’in­ternali­sation des grandes firmes suédoises et, surtout, des limites fiscales à un essor con­tinu de l’emploi pub­lic, dans un contexte où les jeunes générations remet­ta­ient en cause la faible ouverture de la hi­érar­chie salariale." (Boyer 1999a)

Die anderen europäischen Länder sind Mischungen dieser Grundtypen, wobei in Deutschland wie in Frankreich dem Staat jeweils eine größere wirtschaftliche und regulierende Rolle zu­fällt, welche die Kräfte des Marktes zusammenhält. Die Typen des Kapitalismus, die sich bis­lang mehr oder weniger gut weltwirtschaftlich ergänzt haben, geraten durch die Globali­sie­rung zu­nehmend in einen Systemwettbewerb. Die Ausleseregel dieses Wettbewerbs ist indes­sen wie beim Schwarzen-Peter-Spiel oder beim Geld:

Das schlechte verdrängt das gute.[3])

Die tat­säch­liche Fortschrittslinie entfesselter „Marktrationalität“ verläuft nicht hin zu ver­nünf­ti­ge­ren Le­bensverhältnissen, sondern hin zur Verdrängung des einigermaßen Guten durch das Bil­ligere, wobei die Kosten verminderter Qualität auf die Seite derer verlagert werden, die sich nicht da­gegen wehren können
Das ist nur eine Seite des Klassenkampfes von oben, wel­cher sich hinter der wirtschaftspolitischen Dominanz des Neoliberalismus verbirgt.



[1]) „En Nouvelle-Zélande, en Australie, au Canada et à un moindre degré an Angleterre pré­vaut, comme aux Etats-Unis, un capitalisme de marché. Ce mécanisme gouverne la quasi-totalité des sphères de l’activité éco­no­mi­que et sociale: l’innovation est stimulé par l’appropriation indivi­duelle de ses bénéfices et s’organise sur la ba­se d’un respect strict des droits de la propriété intellec­tu­elle, l’accès à l’éducation est régi par un calcul en termes de rendement du capital humain, l’allo­ca­tion du crédit passe par des marchés financiers extrêmement sophi­sti­qués et la législation vise à maintenir une vigoureuse concurrence. La compétition prévaut aussi en matière de pro­grammes et de carrières politiques, et l’accent est mis sur la limitation du pouvoir de l’Etat central, ce qui im­pli­que une faible couverture sociale et une fiscalité peu redistributive. Malheur aux vaincus, car la puis­sance et la gloire vont vers les entrepreneurs qui réussissent." (Boyer 1999a)

[2]) „Le capitalisme méso-corporatiste est bâti, au contraire, sur une myriade de processus de co­ordination des for­ces du marché. Ainsi, au Japon, l’innovation résulte de la mise en commun de sa­voir-faire pratiques, dont la con­sti­tution suppose une grande stabilité de la main-d’oeuvre quali­fi­ée au sein de la firme, qui est le lieu où co­opérent gestionnaires et salariés (plus qu’elle n’est la pro­priété et l’objet du contrôle d’actionnaires). La sélection des élites est confiée au système éducatif plus qu’à la mobilité sur le marché des professionnels hautement qua­li­fi­és." (Boyer 1999a)

[3]) „Nous vivons donc une période paradoxale: le capitalisme triomphe mais c’est l’une de ses formes les moins pro­metteuses qui tend à l’emporter sur d’autres. La loi de Gresham, qui dit que ‘la mauvaise monnaie chasse la bon­ne’, s’applique globalement: à long terme les ‘mauvais’ capitalistes, in­égalitaires, peu efficaces mais flexib­les, chassent les ‘bons’, assez égalitaires, plus efficaces mais trop lents face à la conjoncture courte." (Boyer 1999a)

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