Dies ist der gebündelte Versuch einer Replik auf: Karl R. Popper, Das Elend des Historizismus, was eine Replik darstellte auf: Karl Marx, Das Elend der Philosophie, was eine Replik darstellte auf: Proudhon, Die Philosophie des Elends

20.03.2007

Proudhon gegen Kapitalzins und Regierung

Proudhon, Polemik gegen Louis Blanc und Pierre Leroux

(Nov. 1849- Jan. 1850; Werke Bd. 2, Anhang)

La Révolution de Février a posé deux questions capitales: l'une économique, c'est la question du travail et de propriété ; l'autre, c'est la question du gouvernement ou d'Etat. (363)

La réforme économique consiste, d'un côté, à créer une concurrence au crédit usuraire, et, par suite, à faire perdre au capital son revenu, en autres termes, à identifier, dans tout citoyen et au même degré, la qualité de travailleur et celle de capitaliste ; - d'autre part, à abolir tout le système des impôts actuels, qui ne frappent que sur le travailleur et sur le pauvre; et à les remplacer tous par un impôt unique, à titre de prime d'assurance, sur le capital. (363f)

Nous affirmons donc, et jusqu'à présent nous sommes seuls à l'affirmer, qu'avec la révolution économique, que l'on ne conteste plus, l'Etat doit entièrement disparaître ; que cette disparition de l'Etat est la conséquence nécessaire de l'organisation du crédit et de la réforme de l'impôt ; que, par l'effet de cette double innovation, le gouvernement devient successivement inutile et impossible ; qu'il en est de lui, à cet égard, comme de la propriété féodale, du prêt à intérêt, de la monarchie absolue ou constitutionnelle, des institutions judiciaires, etc., qui tous ont servi à l'éducation de la liberté, mais qui tombent et s`évanouissent lorsque la liberté est arrivée à sa plénitude. (364 f)

Telle est donc la question qui divise en ce moment la démocratie socialiste, en ce moment d'accord, ou peu s'en faut, sur le reste : l'Etat doit-il exister encore lorsque la question du travail et du capital sera opérée ? En autres termes, aurons-nous toujours, comme nous l'avons eue jusqu'à présent, une Constitution politique en dehors de la Constitution sociale ? (365)

Cette constitution externe de la puissance collective, à laquelle les Grecs donnèrent le nom d'archè, principauté, autorité, gouvernement, repose donc sur cette hypothèse qu'un peuple, que l`être collectif qu'on nomme une société ne peut se gouverner, penser, agir, s'exprimer par lui-même d'une manière analogue à celles des êtres doués de personnalité individuelle ; qu'il a besoin, pour cela, de se faire représenter par un ou plusieurs individus qui, à un titre quelconque, sont censés les dépositaires de la volonté du peuple et ses agents. Il y a impossibilité, suivant cette hypothèse, à ce que la puissance collective, qui appartient essentiellement à la masse, s'exprime et agisse directement, sans l'intermédiaire d'organes constitués exprès et pour ainsi dire apostés ad hoc. Il semble, disons-nous, - et c'est ce qui explique la constitution de l'Etat dans toutes ses variétés et espèces, - que l'être collectif, que la société, n'étant qu'un être de raison, bne peut se rendre sensible autrement que par voie d'incarnation monarchique, d'usurpation aristocratique ou de mandat démocratique; conséquemment, que toute manifestation propre et personnelle lui soit interdite. (368)

Nous affirmons, enfin, que cette anarchie, qui exprime, comme on le voit maintenant, le plus haut degré de liberté et d'ordre auquel l'humanité puisse parvenir, est la véritable formule de la République, le but auquel nous pousse la Révolution de Février ; de telle sorte qu'entre République et gouvernement, entre le suffrage universel et l'Etat, il y a contradiction. (369)

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